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Douleur de l'extrémité céphalique, qui peut constituer à elle seule la maladie, comme dans la migraine, ou représenter un symptôme d'une affection telle qu'une tumeur cérébrale ou une affection méningée.
Les plus fréquentes sont psychogènes, traduisant une affection psychiatrique ou une anxiété névrotique. Elles défient toute description clinique, sauf à retenir les céphalées de tension, surtout à type de serrement nuquo-occipital. La migraine correspond à environ 15% des céphalées et également de la population générale. Les céphalées post-traumatiques sont, elles aussi, nombreuses (12%). Parmi les autres céphalées symptomatiques, plus rares mais dont le diagnostic est capital, le profil évolutif est un élément essentiel. Soudaines, elles évoquent une hémorragie encéphalique, une encéphalopathie hypertensive, un accident vasculaire cérébral, une dissection des troncs artériels supra-aortiques. Récentes et persistantes, elles peuvent être dues à une hypertension intracrânienne de causes diverses, à une affection méningée ou une artérite temporale. La douleur parfois intense des sinusites aigües et des glaucomes aigus s'associe à d'autres signes. Les céphalées iatrogènes sont fréquentes. Habituellement, l'arthrose cervicale n'est pas en cause. Parmi les céphalées primitives autres que la migraine, seront citées : les algies vasculaires de la face, les céphalées de tension, la névralgie d'Arnold, la névralgie essentielle du trijumeau, l'hémicrânie paroxystique chronique, les céphalées en coup de piolet, les céphalées sexuelles bénignes, les céphalées d'effort.
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